L'APPROCHE
Systémique
Par « approche systémique », nous entendons une anthropologie fondée sur la relation.
L’idée fondamentale est de considérer l’homme non pas d’abord dans son mystère
intra-psychique, mais plutôt dans les relations qu’il entretient avec autrui et son environnement
car ce sont ces relations qui construisent son identité et ses appartenances au monde.
L’approche systémique propose un paradigme de la complexité qui autorise à considérer que le seul
modèle, c’est
qu’il n’y a pas de modèle. Ce paradigme invite à rencontrer la singularité de toute situation et par
conséquent à développer des processus d’intervention particulièrement précis et efficaces. Il invite
à travailler d’abord sur les représentations en les enrichissant, avec l’idée qu’elles sont
performatrices en produisant ce qu’elles portent.
Ce qui nous passionne, c’est de savoir comment
nous construisons le monde qui nous construit. Une telle question est susceptible d’ouvrir des
marges de manoeuvre inédites et créatives favorisant le changement.
Le paradigme systémique s’est d’abord développé dans le cadre de l’école de Palo
Alto avec un
processus stratégique d’intervention qui, dans sa version actuelle, est l’une des techniques les
plus performantes en matière de résolution de problème. D’autres courants se sont développés autour
de l’expérience vécue en séance par le client comme un accélérateur de transformation des relations
qu’il vit avec son environnement.
Quoi qu’il en soit, le regard non normatif de l’approche systémique
sur les problèmes amène à considérer qu’il n’existe pas un bon fonctionnement humain mais simplement
des personnes qui souffrent ou non du fonctionnement relationnel dans lequel elles se trouvent.
Ce regard permet d’utiliser des techniques d’intervention particulièrement efficaces car
utilisant la
logique propre du client, qu’elle nous apparaisse rationnelle, irrationnelle voire paradoxale.
C’est ce regard et ces techniques que nous souhaitons partager avec vous.
En savoir plus
sur l’école de
Palo Alto
Nous croyons que la personne est plus que son problème et qu’elle possède les ressources lui permettant de le dépasser. Nous croyons que ce ne sont pas les personnes qui dysfonctionnent mais leurs relations. Nous croyons qu’il n’y a pas de changement durable sans responsabilisation de la personne, respect de son libre choix et prise en compte des contraintes de l’écosystème dans lequel elle évolue.
Ce que nous appelons aujourd’hui problème a été une solution. Passé un certain délai, ce sont les tentatives de solutions qui entretiennent le problème. Une fois le registre des solutions connues et de bon sens épuisé, il convient d’envisager des options contre-intuitives. C’est moins la situation elle-même que le récit que l’on en fait qui est problématique. Souvent, il est tentant de se plaindre d’une situation que l’on a soi-même organisée et que l’on entretient …